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Mis à jour le : 13 février 2024
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Publié par Fabien Laffargue

Reprendre une entreprise familiale : comment s’y prendre et pourquoi se lancer ?

La reprise d’une affaire familiale peut s’avérer rentable ou dans le cas contraire, être un véritable casse-tête. Céder de générations en générations ou pour remettre sur pied une entreprise en difficulté, voici les avantages et les conseils pour reprendre une entreprise familiale avec sérénité.

J’ai besoin d’aide pour la reprise de mon affaire familiale 

Pourquoi reprendre une affaire familiale ?

Des avantages financiers et fiscaux

Un dirigeant peut décider de transmettre son entreprise par le biais d’une cession ou d’une donation. Le repreneur peut toujours bénéficier d’un certain avantage fiscal lors d’une opération de reprise. 

En cas de cession, deux cas peuvent se présenter : soit il y rachat de parts soit il y a rachat de fonds de commerce. L’acquéreur et le cédant auront, dans tous les cas, la possibilité de profiter de l’affaire. Le prix de cession et le budget que l’acquéreur doit avoir à sa disposition sont calculés selon la situation financière de ce dernier. Les conditions de paiement et tout ce qui concerne le financement sont en outre plus souples dans le cadre de l’octroi d’un crédit pour le rachat d’une entreprise familiale : il y a une exonération des plus-values.

Lors d’une donation, il peut y avoir des dispositions fiscales qui ne permettent pas la succession. C’est surtout le cas lorsque le chef de la société est décédé. Des allègements fiscaux sont cependant envisageables.

Des avantages économiques et sociaux

Si on reprend une entreprise familiale, on peut bénéficier de la bonne gestion qui a été faite par l’ancien propriétaire lequel voulait à tout prix protéger son patrimoine. Il est, en effet, possible de générer beaucoup de profits ; de plus qu’il y a moins de risque à courir.

Le cédant et l’acquéreur pourront entretenir une relation basée sur la confiance et la loyauté. En particulier, celui qui reprendra les rennes pourra se baser sur les expériences de ces prédécesseurs pour ne pas faire faillite. Les relations avec la clientèle et les membres de la famille ne poseront pas non plus problème

Les difficultés liées à la reprise d’entreprise

La reprise d’une entreprise familiale peut être difficile si elle n’a pas été anticipé. En effet la difficulté peut être multiple :

  • Le repreneur qui devra s’imposer en tant que nouveau patron, il devra faire ses preuves et établir une toute nouvelle relation de confiance avec son équipe.
  • Le cédant qui pourra avoir du mal à lâcher du lest. Il éprouvera des difficultés à confier totalement les rênes de la société à son ou ses successeurs.
  • Les salariés qui vont devoir s’adapter à la nouvelle direction et peut-être se conformer à de nouvelles méthodes de travail.
cession d'entreprise
A deux on est toujours plus forts ! N’affrontez pas seul une reprise d’affaire familiale. Le soutien de vos proches peut s’avérer nécessaire pour faire face à ce type de projet. Et ce, malgré les différends qui peuvent exister…

Quels conseils pour reprendre l’entreprise familiale ?

  1. Ayez conscience de ce qu’une cession d’entreprise engage avec, par exemple, la possibilité de passer moins de temps avec vos proches.
  2. Faites une introspection de vous même pour analyser vos atouts et faiblesses pour une aide à la reprise d’entreprise.
  3. Évaluez chaque situation de votre projet de reprise (potentiel, étude de marché du secteur d’activité, financements, business plan etc).
  4. Si celui qui reprend l’affaire est un successeur désigné, il peut refuser l’offre dans le cas où il ne se sent pas prêt.

Les conseils d’Officéo

De nombreuses questions se posent. Que ce soit dès les premiers instants où l’idée du projet germe, à la fin et à la concrétisation de la reprise : plus vous aurez de questions, plus y aura de réponses. Voici les situations les plus fréquentes et les conseils que nous pouvons vous donner à ce sujet.

      • Vous pensez être prêt et connaissez les difficultés qui vous attendent : vous travaillez déjà dans une entreprise familiale ? Génial. Toutefois, que vous ayez déjà un pied dans le plat ou non, prenez le temps de vous former. Familiarisez-vous avec la future entreprise. Prenez, si possible une période de transition dans l’échelonnement de votre arrivée.
      • Vous avez des relations familiales compliquées : évitez de céder à une quelconque forme de pression familiale. Le projet de reprise doit être le fruit d’une maturation personnelle, et non le souhait d’un proche. Ne vous lancez pas dans une reprise d’entreprise si vous ne vous en sentez pas capable ou si vous n’êtes pas fait pour cela.
      • Vous avez vérifié que la transmission a été bien gérée : vous êtes sûr ? Votre parent a commencé à vous déléguer des pouvoirs ? Les salariés sont informés de cette passation ? Attention avec ce type de transition. Une période trop longue risquerait de nuire à votre autorité (encore naissante) auprès des salariés, et vous aurez du mal à vous imposer par la suite.
      • Vous avez vérifié que le bilan patrimonial a été fait : la fiscalité est intransigeante sur le choix du mode de reprise. Est-ce une donation ? Une donation-partage ? Une vente ? Un apport ? Les notaires, avocats des affaires et conseillers patrimoniaux peuvent être consultés à ce sujet. Une sécurité dans la transmission permet d’éviter les querelles ultérieures. Rédigez au besoin un protocole familial pour arrêter les règles des relations familles-entreprise.

Comment organiser une reprise d’entreprise saine ?

La mise en place d’un organe de régulation de la famille comme garant de la direction prise est hautement préconisée. La rédaction d’une charte familiale, même si elle est dénuée de valeur juridique, permet de garder un terrain stable.La charte familiale clarifie les valeurs familiales et entrepreneuriales. Elle établie également les conditions de recrutement des membres de la famille.

L’organe de régulation fait office de conseil de famille. Aussi, nous déconseillons l’attribution de la présidence au dirigeant de l’entreprise pour permettre aux conflits de la société de ne pas survenir lors du conseil de famille.


Besoin d’aide ?

Successeur désigné pour reprendre une entreprise familiale, vous avez besoin d’aide de vous faire accompagner pour toutes vos démarches administratives ? Vous n’avez pas le temps pour vous en occuper ? Officéo s’en charge. Nous mettons à votre disposition des assistants expérimentés pour vous libérer de ces tâches chronophages et pour vous concentrer sur votre cœur de métier.

Découvrez également à travers nos fiches pratiques pour poursuivre vos recherches dans la reprise/création de votre future société :

Ça m’intéresse 

Foire aux questions

Comment procéder pour reprendre l’exploitation du fonds de commerce de mon conjoint ?

Votre conjoint doit cesser son activité et vous devez créer votre entreprise. Si un transfert de propriété de fonds de commerce n’a pas lieu, des opérations fiscales sont à considérer. Un changement d’exploitant ne transfère pas la propriété du fonds, aucune imposition immédiate n’est donc à considérer. Pour cela, il faut que le conjoint repreneur n’apporte aucune modification aux évaluations comptables.

Si le conjoint cédant l’entreprise était membre d’un Centre de Gestion Agrée (CGA), le repreneur doit adhérer à son nom.

Vous connaissez des entreprises familiales qui ont réussi ?

Oui ! Vous aussi d’ailleurs. Citons Lactalis, le groupe SEB, Roquette Frères, Bonduelle, les Mulliez …

Quelles sont les conséquences fiscales si je cède mon entreprise à mon enfant ?

Le cédeur d’entreprise peut toucher une exonération de droits lors de la donation de son entreprise. L’enfant touche les abattements courants sur les donations (soit 100 000€ tous les 15 ans). Également, les droits de mutation sont réduits de moitié si le cédeur a moins de 70 ans.

Dans le cas d’une cession à titre onéreux, des exonérations d’impôts sont prévues.

Quel est le montant de l’exonération des droits ?

Le cédant de l’entreprise peut bénéficier d’une exonération de droits à hauteur de 75% de la valeur des droits. Autrement dit, le ou les donataires n’ont des droits à payer que les les 25% restant. Il est également possible de diviser encore le montant par deux. Pour ce faire, la donation doit être consentie en pleine propriété avant les 70 ans du donateur. Toutes les parties de la passation d’entreprise sont liées à un engagement de conservation d’une partie ou de l’intégralité des capitaux détenus. Cet engagement tient pour une durée minimale de 4 ans.

Par exemple, une entreprise d’une valeur de 100 millions d’euros, le taux qui lui est imposé est de 5,3% si une donation est faite avant les 70 ans du donateur dans le cadre d’un pacte Dutreil. Ce taux passe à 44,4 % si la transmission n’est pas anticipée.

Pour plus d’informations, voir le Pacte Dutreil  et l’article 787C du code général des impôts.

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