La stratégie onshore : ce qu’il faut savoir
Offrir un service de qualité, tout en faisant des économies, c’est ce que souhaite la majorité des entreprises. Quelle que soit la taille de l’entreprise, les sociétés tentent à minimiser leurs coûts. Pour cela, bon nombre d’entre elles ont pris la décision d’externaliser certains de leurs services. Si certaines entreprises délèguent des missions à l’étranger, d’autres optent pour une stratégie onshore. Voyons ensemble les points principaux de ce type d’outsourcing.
Je souhaite externaliser une fonction support de mon entreprise
Que signifie l’externalisation onshore ?
Onshore est un terme anglais désignant l’exploration, la recherche de gisements d’hydrocarbures. Mais ici il n’est pas question de pétrole mais bien d’externalisation. Initialement, la stratégie onshore désigne l’internalisation et donc la réalisation de services sur site. Aujourd’hui, l’outsourcing onshore englobe désormais la notion d’externalisation au sein de son propre pays. Recourir à un prestataire externe à l’entreprise situé en France est une externalisation onshore. Généralement, les services administratifs sont délégués à une entreprise locale ainsi que la production.
Quelle est la différence avec l’externalisation nearshore ?
Near, signifiant « à proximité », pourrait laisser croire qu’il s’agit d’une externalisation tout près de l’entreprise cliente. Ce n’est pas le cas. Contrairement à l’onshoring, le nearshoring désigne une externalisation de services au sein d’un territoire à proximité du pays. En France, cela peut aller des pays limitrophes aux pays du Maghreb. Le tout est que le sous-traitant ne possède pas un décalage horaire supérieur à 1h et qu’il soit accessible à quelques heures de trajet.
L’externalisation onshore et nearshore se ressemblent en termes de proximité du prestataire externe. Celui-ci ne se situe pas à des milliers de kilomètres. La communication est ainsi plus simple, car les horaires sont similaires. Les interactions sont également plus faciles du fait de la proximité culturelle.
La différence avec ces deux stratégies d’outsourcing réside finalement dans le prix de la prestation. Pour certains entreprises françaises, recourir à une entreprise limitrophe est plus avantageux en termes de coûts, par exemple les sociétés de bâtiments.
Quels sont les avantages d’une externalisation onshore ?
Une meilleure communication
Le donneur d’ordre et le sous-traitant se situant dans le même pays, la communication est plus fluide puisqu’ils parlent la même langue. Il y a peu de problèmes d’interactions puisque la culture est la même et qu’il n’existe aucun décalage horaire n’existe. De ce fait, en cas d’imprévus ou d’urgence, ces derniers sont plus rapidement résolus.
Certaines entreprises souhaitent rencontrer leurs futurs prestataires et même garder un contact physique durant la durée du contrat. L’externalisation onshore le permet amplement.
Un meilleur contrôle
Sous-traiter localement, c’est l’assurance d’un contrôle des services ou de la production mieux suivi. Les problèmes liés au contrôle de qualité sont plus facilement gérés. Les réunions, physiques ou virtuelles, sont plus régulières puisque les fuseaux horaires sont les mêmes. Un problème de dernière minute ? Il est possible de se déplacer rapidement chez le prestataire, ou le client.
Un service de meilleure qualité
En déléguant vos services à une société locale, vous vous assurez qu’elle connaisse votre marché. Lorsque vous externalisez des missions telles que le service clients, les travaux bureautiques ou le marketing, l’entreprise prestataire doit connaître les besoins et les attentes du marché et des clients.
Une entreprise située dans le même pays que votre entreprise est au courant des évolutions du marché. Les différences culturelles étant moindres, elles ne sont pas un obstacle pour la réalisation de certaines missions, comme la tenue du standard téléphonique.
Un time-to-market assuré
Pour des missions ponctuelles, l’outsourcing onshore se révèle intéressant. Recourir à une entreprise ou un freelance est plus avantageux pour déléguer une tâche sur une courte période. Cela l’est également pour des missions administratives de quelques heures par semaine. Une stratégie onshore est aussi à privilégiée pour le lancement d’une application ou d’un produit. Le recours à une entreprise ou à un.e indépendant.e local.e est évidemment bénéfique pour ce type de mission. La communication étant plus rapide et plus fluide que lors d’une externalisation offshore, le suivi du processus d’externalisation est efficace.
Une stabilité politique garantie
Que ce soit dans le cas d’une externalisation offshore ou onshore, il est dans votre intérêt de travailler avec une entreprise stable. Néanmoins, l’avantage de recourir à l’onshoring est de garantir une certains stabilité politique. La France est peu exposée à des rebondissements politiques ayant de grandes conséquences sur l’activité économique du pays. En faisant appel à une société locale, vous évitez tout imprévu politique.
Quelles sont les limites de l’onshoring ?
Les principales limites de l’onshoring sont ses coûts. Ces derniers sont principalement liés à l’environnement économique local du prestataire extérieur. Ainsi les tarifs d’un sous-traitant français sont plus généralement onéreux que ceux d’un sous-traitant étranger.
Si les différences culturelles sont amoindries, les mésententes entre le sous-traitant et le donneur d’ordre existent toujours. Ces mauvaises ententes découlent parfois des facteurs culturels de l’entreprise prestataire, ou du freelance. De ce fait, il est nécessaire d’établir un bon contact entre les deux partenaires, dès le début de la mission.
Comment bien choisir son prestataire ?
Pour un projet d’externalisation réussi, il est important de répondre à la question suivant : à quels besoins cette externalisation onshore répond-t-elle ? Rare sont les entreprises qui externalisent leur cœur de métier pour des raisons stratégiques. Ce sont généralement des missions administratives ou très spécifiques qui sont déléguées.
Pour bien choisir son prestataire, il est important de vérifier :
- son engagement qualitatif ;
- son service client ;
- sa communication (réactivité ou non) ;
- sa transparence sur ses procédés ;
- son expérience et sa notoriété.
Il vous faut ensuite établir un cahier des charges avec, par exemple, les points suivants :
- les valeurs de l’entreprise donneuse d’ordre ;
- les besoins et les attentes du donneur d’ordre ;
- les tâches externalisées ;
- les conditions d’exécutions ;
- les moyens et procédure de contrôles ;
- le cadre juridique ;
- l’identité des interlocuteurs.
L’établissement d’un cahier des charges clair évite le maximum de malentendus entre les deux parties.
Peut-on recourir à un modèle hybride onshore-offshore ?
Rien ne s’oppose à ce qu’une entreprise ait recours à la fois à un prestataire local et un sous-traitant étranger ! Externaliser son service informatique en France et sa production de contenu à l’étranger est possible. Ce type de situation n’est pas rare et offre plusieurs avantages aux sociétés.
Pour les TPE et le PME, faire appel à une stratégie hybride est synonyme d’économies mais également d’une qualité assurée. L’IT est un domaine demandant un grand nombre de compétences. Pour des missions ponctuelles, un prestataire externe est plus avantageux en termes de coût que l’embauche d’un CDD.
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