La gestion du temps en 6 points
On distingue deux types de gestion de temps : la gestion des temps (time tracking) qui est l’action de mesurer le temps que l’on passe sur des actions et la gestion du temps qui porte sur l’organisation personnelle de son travail, domaine à la fois plus large et plus commun.
Historiquement, la gestion des temps est utilisée dans des domaines plutôt traditionnels comme dans les usines pour le cas du travail posté où il peut prendre la forme de badgeuses. Cet exercice est aussi développé pour facturer ses clients dans quelques métiers de service très spécifiques, comptabilisés à l’heure comme les professions libérales (avocat, expert comptable, etc).
La gestion du temps est étroitement lié avec la gestion d’énergie.
Selon Jim Loehr et Tony Schwartz, il vaut mieux se concentrer sur le qualitatif plutôt que sur le quantitatif. Dans leur livre « The Power of Full Engagement », les auteurs évoquent le fait que l’unité de la haute performance, ce n’est pas le temps mais l’énergie que l’on accorde à notre travail.
Un travail de qualité vaut 10 travaux bâclés. Selon un proverbe italien : “Vite et bien ne vont jamais ensemble.”
Une heure est unique
L’important ce n’est pas de travailler des heures et des heures mais c’est d’être le plus productif possible pour ne pas perdre son temps. Travailler beaucoup ne veut pas dire bien travailler. On peut travailler 5h non stop et être aussi productif que si l’on avait travaillé 1h. Tout dépend du taux de fatigue. La productivité lorsqu’on est en forme, reposé et de bonne humeur est bien supérieure à celle obtenue lorsqu’on est fatigué.
Travailler comme un athlète
Un athlète s’entraine des jours et des jours pour être au top de sa forme et acquérir un niveau de compétence suffisamment élevé pour pouvoir participer aux Jeux Olympiques et faire face à ses adversaires. Il s’entraine pendant 4 années consécutives pour donner le meilleur de soi-même, seulement, pendant quelques secondes, voire quelques minutes. Pour certaines personnes, le bon travail se produit lors de sprints, et non lors de marathons.
Etablir des indicateurs de performance
Il est important de se fixer des objectifs chiffrés et tangibles pour se motiver. Mais il faut également penser à se focaliser sur des améliorations mesurables et non sur des suppositions. En outre, il faut organiser sa journée en fonction des objectifs voulant être atteins.
Il y a un moment pour tout
Au fil de la journée la fatigue s’accumule et faire des choix peut devenir pénible. La fatigue affecte la prise de décision. Il faut donc attribuer les meilleures heures pour les tâches importantes et réserver les tâches de routines, rébarbatives lorsque notre esprit est déjà fatigué, en fin de journée.
Garder en tête ses priorités
Il faut penser parfois à recharger les batteries. Dans le cadre d’une activité sédentaire comme activité de travailleur indépendant, il est primordial de garder une vie sociale active et surtout passer du temps avec sa famille. De plus, des recherches montrent que les vacances augmentent particulièrement la productivité au travail, et ce jusqu’à un mois plus tard.